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Un coup d'œil dans le monde vert de Niels Vandevelde : architecte et entrepreneur de jardins

15/11/2023 - 07:52

Nous aimons mettre les utilisateurs finaux sous les projecteurs. Cette semaine, nous avons rendu visite à Niels Vandevelde, architecte paysagiste et entrepreneur de Leupegem, à Audenarde, en Belgique. Nous avons entretenu une conversation agréable autour d’une bonne tasse de café, avec vue sur un magnifique jardin.

Depuis quand êtes-tu jardinier, exécuteur de travaux, Niels ?

J’ai commencé à travailler avec un entrepreneur en jardinage en 2012. Quatre ans plus tard, j’ai commencé à travailler comme paysagiste et jardinier à titre secondaire. En 2020, c’est devenu mon activité principale.

Je m’en souviens très bien : c’était le premier jour de la fermeture du COVID (rires). Nous avons été très occupés dès le premier jour. L’aménagement de jardin a connu un véritable essor à cette époque. Par rapport aux années précédentes, les gens dépensaient beaucoup plus d’argent pour la maison et le jardin.

Pourquoi es-tu devenu indépendant ?

Pendant deux ans, j’ai travaillé sous la direction d’un superviseur et j’ai progressivement gravi les échelons jusqu’à atteindre le poste de contremaître. Mes principales responsabilités consistaient à superviser l’aménagement paysager de divers projets, tant privés que publics. Personnellement, je trouvais les projets publics moins satisfaisants, principalement parce qu’ils ne permettaient pas une interaction directe avec les clients finaux, un aspect qui est crucial pour moi. En outre, les clients privés ont généralement des attentes plus élevées, n’exigeant rien de moins que la perfection dans le travail réalisé, ce qui est tout à fait justifié.

Où et quoi as-tu étudié ?

D’abord horticulture à Audenarde. Ensuite, architecture des jardins et du paysage au Bijloke de Gand, en KASK.

D’où viennent l’intérêt et la passion pour ce travail ?

Depuis l’enfance en fait. J’aidais mon oncle à rénover des jardins. J’ai su très tôt que je ne voulais pas d’un travail de bureau, que je voulais un travail varié.

J’ai lu sur ton site web que tu fais à la fois de l’aménagement paysager et de la conception de jardins.

C’est correct. Conception, construction et entretien de jardins. La totale (rires). La conception d’un jardin suivie de son exécution me procure une grande satisfaction.

Parviens-tu à faire cela tout seul ?

En général, je travaille seul, sauf si la tâche est importante, comme la pose d’un grand nombre de pavés, où la collaboration avec des collègues devient nécessaire.
Travailler seul s’avère efficace pour moi, car cela me permet d’effectuer les tâches exactement comme je le souhaite (rires). C’est aussi une source de flexibilité, qui me permet d’ajuster mon emploi du temps en fonction des variations météorologiques ou de donner la priorité à des tâches plus urgentes.

Dans quelle région êtes-vous actif ?

Toute la région d’Audenarde et de ses environs. Kluisbergen, Anzegem, Ronse, Deinze, Gavere, Kruishoutem. Et actuellement, il y a aussi un projet en cours à Anvers. Mais surtout dans notre région, autour d’Audenarde.

Comment trouver Tuinarchitectuur Vandevelde ?

Je fais de temps en temps de la publicité sur Facebook, ou parfois par le biais d’annonces. Mais je trouve que la meilleure publicité reste le bouche-à-oreille. Je travaille également avec un certain nombre de paysagistes « purs », pour lesquels je réalise ensuite le jardin en tant que sous-traitant.

Lorsque tu es responsable de la conception, sur quoi portent généralement les discussions entre toi et le client ? Qui prend les décisions finales concernant l’emplacement de chaque plante ?

Le processus de conception est souvent une interaction collaborative. Les clients viennent parfois avec des idées spécifiques, mais j’apporte toujours mes opinions et mes conseils. Par exemple, je partage des idées basées sur mon expérience, comme l’adéquation de certaines plantes, arbres ou arbustes à des sols ou des emplacements spécifiques. Je discute de facteurs tels que la nécessité d’améliorer le sol, la distance d’un arbre par rapport à une maison, la taille de l’arbre, l’espèce, etc. Je donne également mon point de vue sur l’esthétique (rires). Toutefois, la décision finale revient toujours au client.

Dans certains cas, on me laisse une totale liberté de création pour la conception. Dans ce cas, les discussions portent généralement sur ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, et j’adapte alors la conception en fonction de leurs préférences.

Revisites-tu fréquemment les jardins que tu as réalisés ?

Oui, car de nombreux clients pour lesquels j’ai créé des jardins me demandent également d’en assurer l’entretien. Cela m’amène à revisiter régulièrement les jardins pour observer leur croissance et leur progression.

"Revisiter ces jardins est vraiment agréable : cela me permet d’assister à leur évolution et à leur croissance au fil du temps."

Tu as mentionné tout à l’heure l’utilisation d’un amendement du sol ; qui est généralement à l’origine de cette mesure ? S’agit-il d’une demande du client ou est-ce toi qui suggères la nécessité d’améliorer le sol ?

C’est généralement moi qui m’en occupe, en me basant sur les conditions sur place et en tenant compte de l’impact du changement climatique. Les années de sécheresse récurrentes ont posé des défis importants qui doivent être relevés. L’utilisation du TerraCottem est une excellente solution. Il nécessite de l’arrosage, mais dans une moindre mesure, et permet de conserver l’eau en la retenant dans les hydro rétenteurs.

Quel amendement du sol TerraCottem utilises-tu ?

Principalement TerraCottem universal (EV en France) pour les arbustes et les plantes vivaces et TerraCottem turf pour les pelouses. Mais je prévois également d’utiliser TerraCottem arbor bientôt pour les plantations d’arbres.

Comment expliquer la valeur ajoutée au client et l’investissement supplémentaire qui en découle ?

Comme indiqué précédemment, bien que le coût initial soit un peu plus élevé, les avantages à long terme sont considérables. Pendant les périodes de sécheresse, les plantes continuent de prospérer et de croître vigoureusement. L’amélioration de la qualité du sol est un facteur crucial pour une plantation réussie.

"L’amendement du sol est une première étape fondamentale dans tous les cas, quel que soit le type de sol. Je détermine les ajustements nécessaires en fonction des résultats de l’analyse du sol."

Planter avec ou sans amendement du sol, cela fait une immense différence.

Tu as dit « légèrement » plus cher : le prix supplémentaire pour l’amendement du sol fait-il une grande différence dans le coût total d’un projet entier ?

Pas vraiment. Cette semaine, j’ai travaillé sur une pelouse de 1000m². Le coût supplémentaire pour 100 kg de TerraCottem était tout à fait justifié, surtout si l’on considère les avantages à long terme. Le TerraCottem réduit considérablement le temps et les soins nécessaires à l’entretien de la pelouse, et l’arrosage est également réduit. L’herbe conserve sa couleur verte pendant une période plus longue, même en cas de sécheresse prolongée. Sans amendement, il faut arroser fréquemment, ce qui n’est pas toujours possible (rires), ni même autorisé par les autorités. Ne pas utiliser le conditionneur peut entraîner des dépenses supplémentaires si un nouvel ensemencement s’avère nécessaire en raison de l’incapacité de la pelouse à se rétablir. J’en ai fait l’expérience l’année dernière avec un client qui avait choisi de ne pas utiliser d’amendement du sol, ce qui a entraîné la nécessité de restaurer la pelouse.

Es-tu chargé de la survie et la bonne croissance des plantes du jardin une fois qu’il est terminé ?

Non, je n’offre généralement pas de garantie. Il est possible d’en offrir une si le client le demande, mais cela augmenterait le coût du projet. Par expérience, j’ai une bonne idée de la manière dont un jardin que j’ai construit s’épanouira. En cas d’échec, je prends en charge les coûts de remplacement. Par exemple, dans un projet à Audenarde, une dizaine de plantes de haies sont mortes sur plus de 350. Les autres ont bien poussé, sans perte d’arbres ou de plantes vivaces. J’ai donc remplacé ces 10 plantes à mes frais. Je collabore toujours avec des pépinières qui fournissent des plantes de qualité. Par conséquent, si une partie importante, disons 60 % des plantes, devait mourir, cela indiquerait un problème d’entretien, comme un arrosage insuffisant.

Effectues-tu toujours des analyses de sol ?

Pas toujours, mais assez souvent. Je les fais faire chez Disaghor. Mon consultant habituel, Bart Cornelis, est toujours là pour me conseiller et m’aider.

Achètes-tu également TerraCottem chez Disaghor ?

Oui. Ou chez Callens Montauban. La collaboration avec les deux partenaires se passe bien : le service et la livraison sont fluides. Et chez les deux, j’ai également une personne de contact directe. Ils me rendent parfois visite sur place pour discuter de certains sujets.

As-tu un style particulier en matière de conception de jardins ?

J’utilise une structure cohérente dans chaque jardin pour maintenir la stabilité tout au long des quatre saisons, en utilisant couramment des plantes telles que Taxus, Osmanthus, Fagus et Carpinus.

Les arbres sont une constante dans mes créations, garantissant que le jardin reste vivant à chaque saison. Pour les plantes vivaces et les autres plantes, la sélection est souvent une décision prise en collaboration avec les clients, en tenant compte non seulement des préférences esthétiques, mais aussi des exigences en matière d’entretien.

L’un de mes arbres préférés est le Parrotia persica, ou bois de fer persan. Ce n’est pas seulement la forme attrayante de ses feuilles qui séduit, mais aussi leurs magnifiques couleurs printanières et leur floraison subtilement exquise.

As-tu un projet particulier que tu aimerais mettre en avant ?

Oui, j’en ai deux dont je suis particulièrement fier.

Le “Projet Oudenaarde”

Il s’agissait de la rénovation totale d’un jardin désuet. La maison était à peine visible en raison de la prolifération des plantes. La différence de hauteur de 3 mètres entre l’allée et l’entrée a constitué un défi de taille.

La verdure existante a été entièrement enlevée. J’ai ensuite fait procéder à une analyse du sol, car il y avait beaucoup de plantes acidophiles et aucun élément nutritif n’avait été ajouté depuis des années.

Les platines Kandla Grey ont été choisies pour tous les trottoirs, tandis que les marches ont été réalisées en pierre bleue belge avec une finition vieillie.

Pour la plantation, nous avons opté pour un massif perpétuellement vert, complété par quelques arbres. Une bordure mixte vibrante composée de plantes vivaces et d’hortensias a également été incorporée.

Le talus a été orné d’une seule espèce de plante, le Pennisetum, afin d’installer un sentiment de tranquillité et d’assurer une plénitude substantielle pendant l’hiver. Une toile de fond a renforcé le talus pour éviter l’érosion.

Enfin, une boîte aux lettres moderne et contemporaine a été installée pour compléter l’esthétique de la maison. Le projet a été méticuleusement complété par un éclairage coordonné le long de l’allée et du sentier d’entrée, et des projecteurs au sol ont été placés stratégiquement autour des arbres, choisis en fonction de la taille adulte prévue des arbres.

Le “Projet Waregem”

Ce jardin a été transformé en un espace moderne, nécessitant peu d’entretien. À l’origine, il s’agissait d’une simple pelouse, et une transformation complète était donc nécessaire.

Le nouvel aménagement comprend une couche fondamentale de massifs de haies à feuilles persistantes et un Parrotia persica isolé, que j’ai choisi à la pépinière.

J’ai également choisi d’incorporer une gamme variée de plantes vivaces, complétée par des graminées ornementales et des bulbes à fleurs, pour créer une bordure mixte.

Un projecteur de sol de haute qualité met l’arbre en valeur, ce qui en fait un point focal visible depuis la maison tout au long de l’année et renforce l’attrait du jardin.

La pelouse a été délimitée par des bordures en métal galvanisé, dont le sommet est arrondi pour des raisons de sécurité.

Comme il s’agissait d’une maison nouvellement construite, je savais qu’il était nécessaire d’améliorer le sol, afin d’optimiser la structure, la gestion de l’eau et la teneur en éléments nutritifs.

Deux très beaux projets, Niels. Tu peux en être fier !

Merci également pour cette agréable discussion​.

Vous voulez en savoir plus sur Niels ?

Vandevelde tuin- en landschapsarchitectuur

T: 0476 59 73 62 [Niels Vandevelde]
E: info@vandeveldetuinarchitectuur.be
W: www.vandeveldetuinarchitectuur.be

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