10/01/2023 - 07:54
Le bureau d’architecture de paysage Vranckx en Belgique a récemment reçu deux distinctions. Non seulement il a remporté le prestigieux prix Entrepreneur de jardin flamand 2022-2023 dans la catégorie jardins 250-1000m². Il y a aussi obtenu bronze au Prix 1 2 Tree, le prix du plus beau projet arboricole, dans la catégorie "projets privés". Roeland Vranckx, en tant que grand amateur d'arbres, en est à juste titre très fier. Nous avons eu une conversation très agréable avec Roeland...
Félicitations encore pour les prix, Roeland. C'est un projet époustouflant qui a gagné. Nous sommes enchantés de le partager avec nos lecteurs :
Nous sommes également ravis de pouvoir te poser quelques questions. Commençons par le début :
Comment êtes-vous entré dans le secteur ?
En fait, je suis dans le monde du paysage depuis l'enfance. Mon père était lui-même architecte paysagiste et conducteur de travaux. Et mon grand-père aussi. J'ai étudié l'architecture de paysage à Vilvorde. Tout comme mon père. Mon grand-père a quant à lui fait l’école d'horticulture. J'ai suivi une formation complémentaire en urbanisme et j'ai même fait un peu d'ingénierie du trafic. Mais j'ai fini par suivre les traces de mon père.
J'avais l'habitude de faire beaucoup de jardinage moi-même, sous la supervision de mon père, mais aujourd’hui j'ai toute une équipe qui s'occupe des plantations. Je fais surtout du travail de bureau maintenant. Mais je sais ce qu'est un jardin, la sensation de la terre qui colle aux doigts, les mains sales, les crevasses, ... (rires).
Avec combien de personnes travaillez-vous ?
Huit en permanence. Mais pendant les mois d'été très chargés, cela monte à une dizaine. Cela fait plusieurs années que j'ai une équipe permanente. L'équipe est vraiment bonne, avec un bon équilibre. Peu d'entreprises travaillent comme moi, en faisant tout : de la conception à la construction. De nos jours, les architectes paysagistes ont beaucoup plus tendance à engager des entrepreneurs de jardinage indépendants pour faire les travaux d’aménagement. Le fait de tout faire soi-même est un atout majeur. Et je ne parle pas seulement de raisons pratiques. Le fait de tout faire soi-même ajoute à la crédibilité du projet, à son authenticité. On "crée" un jardin avec du sentiment. Nous élaborons un plan avec sensibilité. Nous connaissons nos clients sur le bout des doigts : nous savons quel genre de jardin ils veulent, jusque dans les moindres détails. Et nous réalisons ensuite le travail avec tout autant de sensibilité.
Où êtes-vous actif?
Principalement autour de Geel. Mais je travaille maintenant aussi sur un chantier à Scherpenheuvel et un autre à Heist-op-den-Berg. Parfois à Keerbergen. Disons dans un rayon de maximum une heure de route environ.
Les prix vous ont-ils apporté des nouveaux clients ?
Non, nous n'avons pas vraiment reçu beaucoup plus de demandes. Je viens d'en parler avec mes employés. Les gens pourraient s'attendre à ce que vous receviez immédiatement des masses de courriels et de demandes supplémentaires. Mais ça ne marche pas comme ça.
Alors comment trouvez-vous des nouveaux clients ?
Principalement par le bouche à oreille. La crédibilité est vraiment tout pour moi. Le prix de l’Entrepreneur de jardin flamand, le Prix 1 2 Tree, et ce qui apparaît sur les médias sociaux, c'est bien pour renforcer la crédibilité. Affaires, entrepreneuriat : tout tourne autour de la crédibilité. Mais pas seulement envers les nouveaux clients, mais aussi envers les anciens. Si quelque chose apparaît dans les médias, ces personnes y réagissent ! Cette publication rend également ces anciens clients fiers (jubile).
Aussi, la crédibilité envers les anciens et les nouveaux membres du personnel. Et bien sûr, la crédibilité vis-à-vis des fournisseurs. Sinon, nous n'aurions pas cette conversation par exemple (clin d'œil).
“C'est mon mot magique : 'crédibilité'. C'est aussi l'authenticité dont nous parlions à l'instant”
Pour en revenir à ce Prix 1 2 Tree. Vous avez dit que vous en étiez très fier. Pourquoi ?
Pour moi, le fait de pouvoir planter des arbres est la plus belle partie de mon travail. Les arbres ont une si longue durée de vie et un si grand impact. Une pelouse n'est "que" de la pelouse. Un arbre donne de la force.
Alors, quel est votre arbre préféré ?
Le chêne indigène classique reste l'un de mes préférés. Mais avec la chenille processionnaire et tout le reste, il est moins aimé. Je trouve les bouleaux super mystérieux. C'est tellement spécial. Il apparaît simplement : si vous avez un terrain vague, c'est le premier arbre qui va s'y installer. Il donne ainsi l'opportunité à d'autres arbres de prendre la relève.
Je l'utilise pour fabriquer moi-même des meubles : un lustre, des pieds de table, …
Tenez-vous compte du changement climatique dans le choix des arbres ?
Absolument ! Pour le projet gagnant, j'ai utilisé des peupliers. Le jury m'a dit que ce n'était pas un "arbre climatique", mais c'en est vraiment ! Il suffit d'aller sur les îles grecques, où je vais souvent en vacances : elles sont pleines de peupliers. Pour moi, c'est le signe qu'il y a en fait encore beaucoup trop peu de connaissances à ce sujet. Qu'est-ce qu'un "arbre climatique" ? Il y a aussi beaucoup de contrevérités dans la littérature. On dit que les amélanchiers sont des arbres climatiques. Mais c'est un arbre qui souffre très vite en été. Pour moi, un arbre climatique est un arbre qui peut faire face aux "extrêmes" (chaleur, sécheresse, mais aussi aux conditions excessivement humides).
Alors, utilisez-vous TerraCottem arbor ou TerraCottem universal lorsque vous plantez des arbres ?
Pour être honnête, je n'ai utilisé que TerraCottem universal dans mes projets. Mais lors d'une prochaine commande, je vais certainement subdiviser : TerraCottem universal, TerraCottem arbor et TerraCottem turf.
ASTUCE : Lorsque nous creusons des trous de plantation dans les jardins nous ajoutons de la bonne terre et épandons invariablement les granulés TerraCottem sur la couche inférieure du trou à une profondeur d'environ 50 cm. En l’occurrence, les racines des arbres et arbustes s'enracinent plus rapidement et plus profondément, s'établissent mieux et survivent aux sécheresses. |
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Comment êtes-vous entré en contact avec TerraCottem ? Par votre père ?
Oui, il l'utilisait aussi. Même si à l'époque il y avait beaucoup moins d'investissement dans l'amélioration des sols. La "tourbe" était ajoutée à tout. C'était le remède miracle (rires). Littéralement tout était planté dans la tourbe. En fait, c'était absurde. Mais progressivement, il y a eu une évolution. D'abord sont apparus les types de compost, avec en tête le compost vert. Aujourd'hui, il en existe de nombreux types. Heureusement, la gamme actuelle de produits d’amendement du sol est fantastique, en termes d'amélioration de la structure, de valeur nutritive, d'absorption d'eau, ... Phénoménale. Les sols sablonneux de la Campine sont souvent des sols désertiques purs. Nous travaillons régulièrement sur des profils très fins consistant d'une fine couche de sol sombre et avec un sol jaune compacté en dessous.
A propos, j'ai fait un stage chez Willy Reynders. Il nous faisait littéralement marcher avec TerraCottem dans la poche de notre veste : nous devions en mettre un peu dans le sol avec chaque plante (rires).
Il a également fallu un certain temps pour convaincre les clients de la nécessité d'améliorer le sol. En fait, en tant qu'architecte paysagiste ou concepteur de jardins, nous devons aussi être un peu "vendeur", mais je n'aime pas faire ça. Et je ne suis pas un vendeur. Pas dans le sens où je cherche à faire du profit. Pour moi, ce qui compte, c'est la qualité du sol. Après tout, c'est la base de toute vie. C'est comme les fondations de votre maison, qui vit ensuite elle aussi..
“La fondation d'un beau jardin est un sol vivant.”
"Vendre" TerraCottem n'est pas facile. J'explique vraiment toutes les semaines ce que c'est. D’ailleurs, il en va de même pour mes autres produits. Il faut que j’explique ce à quoi ils servent.... Mais cela reste une chose abstraite pour les gens. Ils ne veulent voir que le résultat final : un beau jardin, avec une belle variété de plantes. Alors, je commence à expliquer : pourquoi la structure du sol est importante, la valeur nutritive, qu'un sol doit être humide, etc. Nous avons aussi souvent des difficultés avec les terrassiers, car ils disent parfois "30 cm de terre suffisent". Et à chaque fois, nous devons réfuter cette affirmation à nos clients : un arbre ne peut tout simplement pas bien pousser dans 30 cm.
“Livrer un beau jardin est un combat pour convaincre les gens d'investir dans la qualité de leur sol”.
Les belles photos des jardins et toutes nos références : cela n'est tout simplement pas possible sans une bonne fondation.
Vous aurez probablement aussi des réactions négatives de la part des écologistes, qui pensent que ce type d'amélioration du sol n'est pas nécessaire. Parce qu'alors vous n'utilisez pas les conditions naturelles. Mais tout jardin est une chose artificielle. Une pelouse est quelque chose de très artificiel. Alors pourquoi ne pas utiliser un amendement du sol ?
ASTUCE : Lorsque nous installons des dalles engazonnées, nous incluons toujours TerraCottem dans le substrat de la couche de pose (même si ce n'est pas préconisé). Le gazon des dalles s'assèche rapidement en cas de sécheresse prolongée. TerraCottem est un remède parfait pour cela, pour prévenir et contrer le dessèchement rapide. En fait, l'utilisation de TerraCottem dans le sous-sol est indispensable et un must absolu. |
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Que dites-vous à vos clients : pourquoi ont-ils besoin de TerraCottem ?
C'est vraiment frappant de voir que les jardins, que nous avons construits avec TerraCottem au cours des 5-10 dernières années, se rétablissent très rapidement après les sécheresses que nous connaissons ces dernières années.
“Tel comme nous le disons à nous clients, nous aimons revenir aux jardins que nous avons construits, afin d’apprendre d'eux.”
C'est fantastique de voir le pouvoir réparateur de ces pelouses ! C'est seulement maintenant que ces clients remarquent que leur voisin a une pelouse couleur paille et que leur pelouse est complètement restaurée. Ils voient alors que cet effort financier a porté ses fruits. Ces mots abstraits d'il y a quelques temps se traduisent maintenant par une image claire.
Votre site Web, avec sa page de questions fréquemment posées, est formidable. Les réponses, en langage courant, sont les arguments que nous pouvons aussi dire à nos clients.
Où achetez-vous vos matériaux ?
Chez de nombreux fournisseurs, en fait. L'amendement du sol chez Luc Pauwels NV: j'ai un contact hebdomadaire avec Xavier Puvrez. Les arbres dans différentes pépinières, mais surtout dans une pépinière commerciale qui regroupe tout pour nous. Le temps est révolu où je me rendais dans une pépinière avec mon père et où je sélectionnais littéralement plante par plante et les chargeais dans le chariot. Je n'ai tout simplement plus le temps de le faire. Maintenant, je fais des commandes globales.
Comment vous tenez-vous au courant des innovations ?
Par des conférences pour licences phytosanitaires. Et via les conseils de Xavier de Pauwels, qui vient parfois donner des conseils sur place. Quand on a un si bon contact avec quelqu'un qui connaît le métier, on reste avec lui. C'est comme une banque avec laquelle on reste toute sa vie.
Avez-vous un "style" particulier ?
Non, je veux simplement être à l'opposé de cela (rires). Je n'aime pas le fait que certains architectes paysagistes promeuvent leur style particulier avec beaucoup de prétention. Je pense que, en tant que paysagiste, nous devons vraiment être très humble. Parce que nos connaissances ne sont jamais complètes. Et aussi parce que les choses les plus inhabituelles me mettent au défi. Avec un style, tous les jardins deviennent des copies les uns des autres (soupir). J'aime juste colorier en dehors des lignes. Je n'ai pu gagner ce prix de l’Entrepreneur de jardin flamand que parce que le client m'a dit "vas-y". Le résultat était des masses d'arbres sur des lignes puissantes, dans un jardin privé, au milieu d'un village : cela n'avait pas encore été fait.
Qui sont vos "exemples" ?
Honnêtement, je n'ai pas le temps de chercher à savoir qui fait actuellement du bon travail et qui n'en fait pas (il montre une pile de documents professionnels sur son bureau). Mais j’admire beaucoup Wirtz, l'architecte paysagiste le plus connu de Belgique parce qu'il pense - ou peut penser - hors des sentiers battus avec des clients dont le budget est souvent illimité. Et aux Pays-Bas, bien sûr, Piet Oudolf, le classique. J’apprécie les deux principalement pour ce qu'ils ont accompli dans leur vie, du nom qu'ils se sont fait.
Peut-être un dernier conseil ?
ASTUCE: Nous rencontrons souvent des jardins où les propriétaires, dans le passé, ont planté des arbres dans un sol compacté (fermement enfoncé) et pauvre. Ces arbres deviennent malades et sont les premières victimes d'insectes nuisibles, poussent de travers (par manque de racines), ont une couronne trop petite, etc. Lorsque nous devons ensuite renouveler la pelouse, nous prévoyons toujours qu'autour de l'arbre souffrant, nous creusons le sol et l'enrichissons (en respectant les racines de l'arbre actuel, bien sûr), en ajoutant du TerraCottem, entre autres. Les années qui suivent l'intervention, nous constatons à chaque fois une croissance énorme des arbres. Les racines des arbres s'étendent immédiatement plus largement et ont une meilleure 'prise'. |
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Merci pour ce bel entretien, Roeland. Bonne chance avec tes futurs projets !
J'ai peut-être un fait amusant. Kurt Demeyer, le propriétaire du projet gagnant (qui est vétérinaire) a eu cours de botanique du professeur Van Cotthem, l'inventeur de TerraCottem.
Ouah, le monde est petit ! Nous allons certainement le lui dire. Il sera très fier 😊
Tuinarchitectuur Vranckx
Rauwelkoven 130
2440 GEEL
T: 0486 112598 [Roeland Vranckx]
E: info@tuinenvranckx.be
W: www.tuinenvranckx.be
Aimeriez-vous aussi être sous les projecteurs ?
Vous pouvez !
Envoyez un courriel à marketing@terracottem.be et nous planifierons ensemble un entretien en ligne.
Apartado de Correos 4511190 Benalup (Cádiz)Espagne
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